Un tas de jouets sont posés au sommet d’une voie ferrée en bois

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Ottawa (Ontario), 1er mai 2024 – Un nouveau rapport publié à l’occasion de la Journée internationale des travailleurs et travailleuses par le Centre d’étude des niveaux de vie, à la demande de YMCA Canada, met en évidence les potentiels gains économiques majeurs que permettrait l’augmentation des salaires des éducateurs et éducatrices de la petite enfance (EPE) au Canada. Intitulée « Addressing the Early Childhood Educator Labour Shortages in Canada: Challenges, Solutions, and Impacts (Remédier à la pénurie de main-d’œuvre des éducateurs et éducatrices de la petite enfance au Canada : défis, solutions et retombées) », l’étude fournit une analyse économique détaillée montrant que l’augmentation des salaires pourrait considérablement stimuler l’économie canadienne en favorisant l’attraction et la rétention de plus d’EPE qualifié.e.s. Cela permettrait aux mères de participer davantage au marché du travail et améliorerait la production économique globale et les revenus du pays.

La récente initiative du Canada consistant à créer un système pancanadien d’apprentissage et de garde des jeunes enfants (système d’AGJE) vise à révolutionner les services de garde d’enfants en réduisant les frais pour les familles et en créant 250 000 nouvelles places en garderie d’ici 2026. Toutefois, le succès de ce programme ambitieux dépend de la réponse apportée à la grave pénurie de main-d’œuvre d’EPE qualifié.e.s, un défi exacerbé par la pandémie.

Les principales conclusions du rapport sont les suivantes :

  • Le salaire des EPE est relativement bas par rapport à celui de travailleurs et travailleuses ayant des qualifications similaires ou effectuant un travail similaire.
  • Une proposition d’augmentation de 25 % des salaires des EPE qualifié.e.s pourrait attirer entre 58 192 et 103 746 EPE supplémentaires, soit suffisamment pour encadrer les 250 000 nouvelles places en garderie promises dans le système d’AGJE.
  • À l’image de l’expérience québécoise, l’augmentation des salaires des EPE pourrait permettre une augmentation de 7,54 à 8,40 points de pourcentage sur 5 ans de la participation au marché du travail des mères ayant des enfants de moins de 5 ans. Cela contribuerait au PIB canadien à hauteur de 2,25 à 2,48 milliards de dollars par an.
  • Pour chaque dollar dépensé pour l’augmentation des salaires des EPE, jusqu’à 1,88 $ à 2,06 $ seront générés pour l’économie canadienne.

« Ces résultats soulignent le rôle crucial que jouent les EPE dans le secteur des services de garde d’enfants et mettent en lumière les immenses avantages économiques qu’il y a à investir dans leurs salaires », affirme Peter Dinsdale, président-directeur général de YMCA Canada. « En garantissant une rémunération équitable et en améliorant les conditions de travail des EPE, nous ne nous contentons pas de relever les défis en matière de personnel, mais nous stimulons également la croissance économique et soutenons les familles de part et d’autre du Canada. »

Selon Andrew Sharpe, directeur général du Centre d’étude des niveaux de vie, « investir dans les salaires des éducateurs et éducatrices de la petite enfance permettrait non seulement de relever les défis immédiats liés à la main-d’œuvre, mais aussi de générer d’importantes retombées économiques. En soutenant l’expansion des services de garde d’enfants et en augmentant la participation des mères au marché du travail, cet investissement contribue à la prospérité économique à long terme du Canada. »

L’analyse complète du rapport fournit des informations précieuses aux responsables des politiques, aux porte-parole des services de garde d’enfants, ainsi qu’aux parties prenantes qui s’investissent dans l’amélioration du système de services de garde d’enfants du Canada. Elle met l’accent sur l’importance d’investissements durables dans la main-d’œuvre afin de réaliser le plein potentiel des initiatives universelles en matière de garde d’enfants.

Pour plus d’informations et pour accéder au rapport dans son intégralité, consultez la page suivante : http://www.csls.ca/reports/csls2024-02.pdf (en anglais).

À propos du Centre d’étude des niveaux de vie : 
Le Centre d’étude des niveaux de vie est un organisme de recherche national, indépendant et sans but lucratif qui a commencé ses activités en août 1995. Ses objectifs sont doubles. Premièrement, contribuer à une meilleure compréhension des tendances et des déterminants de la productivité, du niveau de vie et du bien-être économique au Canada grâce à la recherche. Deuxièmement, contribuer au débat public en élaborant et en préconisant des politiques spécifiques visant à améliorer le niveau de vie de la population canadienne.

Pour plus de détails, consultez le site web  www.csls.ca.

Coordonnées : Alisaleh Shariati, économiste, Centre d’étude des niveaux de vie, 226 234-6747, [email protected]

À propos de YMCA Canada : 
Le YMCA est un organisme de bienfaisance qui stimule le potentiel de plus de deux millions de personnes chaque année, en les aidant à grandir, à diriger et à redonner à leur collectivité. Partout au Canada, le YMCA offre un large éventail de programmes et services qui permettent aux personnes de tous âges et à toutes les étapes de leur vie, de surmonter les obstacles et d’atteindre leur plein potentiel. Les programmes comprennent des services de garde d’enfants, des activités de santé et de bien-être, des activités aquatiques, des services d’aide à l’emploi, des services d’aide à l’installation des personnes immigrantes, des camps de vacances, des services de santé mentale, et de nombreuses autres initiatives communautaires répondant à des besoins locaux. Au cœur de tout cela se trouve l’engagement du YMCA à créer des espaces et des expériences dans lesquels chaque personne se sent en sécurité, la bienvenue, et ressent un sentiment d’appartenance.

Au Canada, le YMCA se compose de 37 associations membres, soutenues par YMCA Canada, le bureau national, qui travaillent de concert pour que l’ensemble des Canadiens et Canadiennes puissent briller.

Pour plus de détails, consultez le site web ymca.ca

Coordonnées : Denise Gho, directrice, Marketing et communications, YMCA Canada, 416 846-5576, [email protected]

Ottawa (Ontario), 1er mai 2024

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